mai 2017



Information générale:

Il faut protéger les régulateurs contre les surcharges de courant. Pour ce faire, il s’agit uniquement de dévier, au moment de la surcharge, le courant de base du transistor de puissance.
Afin de réaliser cet exploit, il faut placer une résistance en série avec la sortie qui viendra lire le courant Io. Si la valeur devient trop élevée, la chute de potentiel augmentera aux bornes de cette résistance déclenchant ainsi un transistor de déviation (“bypass”). Ce transistor vole partiellement le courant de base de l’élément terminal, produisant un manque d’alimentation diminuant ainsi la tension de sortie et, par le fait même, protégeant le circuit.
Les courbes de la Figure 1-9 et de la Figure 1-10 représentent les deux types de protection les plus utilisées. La première représente la protection simple ou à courant constant, nommée ainsi par la simplicité de son montage. La seconde représente une protection à délestage partiel. Celle-ci fait en sorte que le courant diminue avec un dépassement de la charge maximale. L’adjectif «partiel» renvoie au processus suivant: le courant en court-circuit n’est pas nul. Il existe un circuit à délestage complet mais il est peu utilisé.

Courbes :

La première courbe ci-dessous représente la sortie d’un régulateur à protection simple. Le courant de court-circuit est légèrement plus élevé que le courant de pleine-charge.


La courbe ci-dessous représente un régulateur possédant une protection à délestage partiel. Vous pouvez remarquer que le courant de court-circuit est plus faible que le courant en pleine-charge.



Il est évident que, dans un circuit à protection simple, la puissance dissipée par l’élément de régulation augmente en court-circuit. Intuitivement, nous pouvons croire que lors d’une protection à délestage partiel, la puissance maximale dissipée se trouve à pleine-charge. Il n'en est pas ainsi. Il est vrai qu’à pleine-charge le courant est maximal, mais il faut voir que la tension différentielle est à son minimum puisque la sortie est à son plus haut niveau. Lors d’un court-circuit, la tension différentielle est élevée mais le courant est faible; il ne s’agit pas là du point de dissipation maximal. Le milieu de la courbe présente le point le plus critique. C'est à cet endroit que le courant et la tension se croisent pour faire supporter au régulateur le maximum de puissance.

Formules pour protection en courant simple:







Formules pour la protection en courant à délestage partiel :










Exemple d’un régulateur variable :

Vous pouvez croire qu’il est simple de réaliser un régulateur à tension variable. Le premier réflexe est de remplacer Rf ou Rin par un potentiomètre. Cette idée est intéressante mais peu recommandable. Un régulateur utilise généralement un amplificateur d’erreur; il est primordial de garder son gain fixe afin que ce dernier ne parte pas en oscillation lorsque le gain changera d’une valeur à l’autre. Pour varier la tension de sortie il s’agit de varier la tension de référence. La majorité des blocs d’alimentation, qui se respectent, utilise plutôt ce principe que celui du gain variable. Vous verrez à la Figure suivant un exemple d’un tel circuit.

Régulateur linéaire variable



Déterminez: Uo min et max?
Ei :+25V, D1 :1N4733
R1 :470, R2 :330, R3 :500, P1 :5k, Rf :2k, Rin :1k

Solution :

1N4733 = Zener de 5.1V

Gain = 2000 / 1000 +1 = 3

Uout (max)  = 5.1V * 3 = 15.3V

Uref (min)  = 5.1V*500 = 463 mV

Uout(min) = 463mV * 3 = 1.4V


Dans cet exemple, il faut faire attention puisque l’alimentation négative de l’amplificateur opérationnel est au point commun. La plupart des sorties d’ampli-op ne peuvent descendre en deçà de 2V lorsqu’elles sont montées dans cette configuration. Puisque Uout doit atteindre +1.4V, il va sans dire que la tension de sortie de l’amplificateur est dangereusement près du minimum acceptable. Il ne faut pas oublier la chute de 0.6V aux bornes Ube du transistor faisant en sorte que la tension à la base de Q2 est d’environ +2V.

Déterminez: Iout maximum?

bQ1 : 20
bQ2 : 50
741 : 20 mA (max)

Le montage en darlington peut fournir plus de courant à la sortie. En supposant les valeurs de Bêta mentionnées et en sachant qu’un 741 peut fournir tout au plus une vingtaine (20mA) de milliampères, le courant maximal de sortie est de  :

Io (max) = 20 mA x 20 * 50 = 20 A

Le calcul de Iout permet d’évaluer l’ultime limite du régulateur sans tenir compte des contraintes physiques que présentent les composants environnants.

Supposons, pour un instant, que la tension de sortie de la figure précédente soit  de +5V. 
uelle sera la puissance dissipée par Q1 ?

Uin : +25V
Uo : +5V
Io : 20A

Udiff  = +25V- (+5V)  = 20V

PdQ1 = 20V x 20A = 400W ???

La réponse est juste mais l’on s’aperçoit rapidement qu’elle s’avère farfelue. Une puissance dissipée de 400W est beaucoup trop élevée pour ce type de régulateur; si jamais un court-circuit se produit ou si la charge est trop élevée les deux transistors de sorties deviendront hors d’usage instantanément.

De façon intuitive, pour le même courant de sortie de 20A, la puissance dissipée par Q1 est plus élevée lorsque Uout est min ou max ?

La puissance dissipée sera plus élevée lorsque Uout est minimale  puisque c’est à ce moment que le transistor Q1 doit supporter le maximum de tension différentielle.

Avec les mêmes valeurs de Bêta bQ1 = 20 et bQ2 = 50 , déterminez le maximum d’informations si la charge est de 10 W et que le potentiomètre est au centre.

Pot au centre = 5.1V x (2500+500)/5000+500 = 2.78V

Gain = 2000 / 1000 +1 = 3

Uout = 2.78V x 3 = 8.4V

Iout = 8.4V/10 ohm= 840 mA

Udiff Q1 = +25V - 8.4V = 16.6V

PdQ1 = 16.6V x 840mA = 14W

UdiffQ2 = +25V-0.6V-8.4V = 16V

ICQ2 = 840mA/20 + 0.6V/330 = 42 mA

PdQ2 = 16V x 42mA = 672 mW

Io 741 = 42mA/50 = 0.84 mA




Déterminez Uo?

 Circuit de base



1N4736  = Zener de 6.8V

Gain = 4700/2200 +1 = 3.13
Uo = 6.8V x 3.13 = 21.3V  ???

Dans cet exemple de régulateur linéaire, la tension de sortie ne peut être plus élevée que la tension d’entrée.
Ici, il doit y avoir une tension différentielle minimale de 3V entre Ei et Uo.

Déterminez la valeur de Rf, du circuit afin que la tension de sortie se trouve à +15V.

Rf = Résistance de 4k7 dans le circuit original

Puisque Uo  = +15V

et que Uz = +6.8V

If = 6.8V/2200 = 3.09 mA

Uf = +15V - 6.8V = 8.2V

Rf = 8.2V / 3.09mA = 2.65k

Rf (standard) = 2k7





Principes de base:

Les régulateurs de tension série sont nommés ainsi puisque l’élément terminal est placé en série avec la sortie. Cet élément agit telle une résistance variable afin de garder la tension de sortie le plus stable possible. Le circuit de base d’un régulateur série linéaire est représenté ci-dessous.




    La tension de sortie est fonction du diviseur de tension R1 et R3 et de la valeur de la tension de référence. Le comparateur tente de garder la tension de sortie stable en contrôlant la conduction de l’élément terminal.

    Si, pour une raison quelconque, la tension de sortie diminue, le résultat de l’échantillon à la broche inverseuse de l’amplificateur opérationnel générera une plus grande erreur par rapport à la référence. À ce moment, le comparateur-amplificateur permettra une plus grande conduction du transistor qui, à son tour, fera en sorte de stabiliser la tension de sortie à son niveau initial. 

    Cette boucle de régulation peut fonctionner si tous les composants sont à l’intérieur de leur limite d’opération. Si le transistor doit fournir 50A afin de garder la sortie stable, il se peut fort bien qu’un élément soit détruit. Par chance, l’amplificateur opérationnel est limité en courant et ne permettra pas un courant de sortie excessif.

    Dans ce type de circuit, l’analyse quantitative reste simple. Dans le fonctionnement normal d’un régulateur, quel qu’il soit, l’erreur devrait toujours être nulle. En prenant ceci en considération, la tension à la broche inverseuse est toujours égale ou presque à la tension de référence. 

    Si un diviseur par 2 est utilisé pour échantillonner, la tension de sortie se retrouve deux fois plus élevée que la tension de référence. Ainsi, pour réaliser un régulateur de +10V, il s’agit de placer une référence de +5V et deux résistances de 10K. Pour un régulateur de +15V, R1 serait de 10k et R3 de 5k. Une autre solution serait de monter la référence à +7.5V.

Les valeurs de résistances dans le circuit d’échantillon, sont choisies pour qu’un minimum de courant circule dans cette branche. Des résistances trop élevées engendreraient du bruit. Pour sa part, la valeur de R3 est déterminée selon la bonne marche de la tension de référence. Faites attention: cette résistance est reliée à la tension d’entrée; dès lors, cette dernière dissipe généralement une puissance élevée.







Régulateurs Linéaires

- Qu’est-ce que la régulation

La régulation fait partie de la vie quotidienne puisque, entre autres, le corps humain utilise à profusion ce principe pour garder stable notre métabolisme. Le principe des régulateurs de tension est de convertir une tension c.c. ou c.a. en une tension stable exempt d’influences extérieures. Que ce soit une variation de la charge, une légère baisse dans la tension d’entrée ou une hausse de température, la tension de sortie doit rester inchangée. Quatre éléments de base sont nécessaires pour exécuter une excellente régulation:
un élément de référence;
un échantillon de la sortie;
un comparateur-amplificateur d’erreur;
un élément de contrôle.

schéma de base :




Élément de référence:

L’élément de référence est le fondement de tout bon régulateur; c’est sur celle-ci que repose la qualité de tout bon régulateur. Généralement, une diode Zener ou mieux encore, une tension de référence intégrée, est la pierre angulaire de tout bon régulateur.
Puisqu’on utilise la tension d’entrée comme alimentation, il est préférable d’avoir un élément qui est stable. L’entrée étant ondulée, un diviseur de tension résistif seul ne suffirait pas à la tâche. Ce dernier refléterait directement, à la sortie, la tension d’ondulation.

Un échantillon de la sortie:

Afin de pouvoir régulariser, c’est-à-dire garder la tension de sortie exempte de variations extérieures, l’on doit échantillonner les changements possibles à la sortie et effectuer rapidement les correctifs. À cet endroit, seul un diviseur résistif reflète exactement, mais à une plus faible échelle, les variations de sortie.

Élément de comparaison ou amplificateur d’erreur:

Habituellement un amplificateur opérationnel est utilisé pour comparer l’échantillon de la sortie à la tension de référence. Si une erreur survient, le comparateur donnera une commande à l’élément terminal qui lui corrigera et régularisera la tension de sortie.

L’élément de contrôle ou élément terminal:

Généralement, un transistor de puissance permet de laissé passer plus ou moins de courant selon les besoins de la sortie. Si une variation se produit, le comparateur en prend note, la compare avec la tension de référence et corrige en activant plus ou moins l’élément terminal dans le sens inverse de la variation.


Lemoine Guillaume

{picture#https://scontent-mad1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-1/p160x160/17903661_111880499363100_5265795833416112990_n.jpg?oh=2ad8b3d9277893e933e893e43e1415d0&oe=594F5DDE} je m’appelle Lemoine Guillaume, Je travaille dans le domaine de l’électricité et je suis l’auteur de ce blog. {facebook#https://web.facebook.com/profile.php?id=100016234519379}

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *

Fourni par Blogger.